Au Sénégal où il est né et a grandi, Boucar Diouf a été berger et cultivateur d’arachides. « Travailler pour des peanuts », il sait ce que ça veut dire.

On s’étonne d’apprendre que cet humoriste attachant et fort apprécié détient un doctorat en océanographie. Fortement impressionné par le choc thermique qu’il a subi à son arrivée au pays, il a étudié l’adaptation des poissons aux températures froides. Puis, il a compris que cette spécialisation lui serait absolument inutile au Sénégal, où il fait souvent 40 degrés à l’ombre. De toute évidence, il est parti pour rester. Mais pas pour rester tranquille.

Dans ses monologues d’un humour sympathique et décapant, il est souvent question de l’intégration des nouveaux arrivants à la culture nord-américaine, de la vie en Afrique, des différences culturelles, mais aussi, immanquablement, de son profond attachement au Québec.

À la télévision, on le connaît comme le coanimateur et le chroniqueur à l’émission de télévision Des kiwis et des hommes et avant celle-là, de l’émission La fosse aux lionnes. Sa participation à la Fête nationale du Québec en 2009 a été très remarquée.

Parmi ses fleurons d’humoriste, il y a le prix de la révélation de l’année du Grand Rire de Québec et, en reconnaissance de son talent pour le dialogue des cultures, le prix Jacques Couture du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles.

 

Présenté par LOL Sudbury.