publié le jeudi 25 juillet 2024
par Aline Fablet dans Blogue
L’été s’est installé avec son lot de changements ! Ce mois-ci, nous vous parlons du déménagement de la Place des tout-petits (oui, vous avez bien lu !) et de l’avancée du projet CPE forêt. Mais ce ne sont pas les seules nouvelles du mois, nous avons également des invités spéciaux que nous aimerions vous présenter. Eh oui, la chaleur est arrivée, accompagnée des inévitables moustiques ! Nous ne vous cacherons pas qu’ils sont particulièrement désagréables et que nous avons même dû annuler certaines sorties en forêt tant ils étaient nombreux et agressifs.
Mais sont-ils vraiment si néfastes que cela ?
Le moustique est un insecte fragile qui a de longues pattes. Il en existe plus de
3 500 espèces dans le monde, dont 82 au Canada. Ils sont souvent considérés comme des nuisibles à cause de leurs piqûres qui provoquent des démangeaisons.
La plupart des espèces de moustiques fréquentant les forêts appartiennent au genre Aedes. Ces espèces se rencontrent dans tout le Canada et se reconnaissent à leur abdomen fin et pointu, strié de noir et de blanc. Elles sont très présentes peu après la fin de l’hiver et durant les soirées de printemps et d’été.
Il est intéressant de savoir que le moustique commun, appelé aussi maringouin domestique, est de taille plus petite et est souvent trouvé à l’intérieur des habitations au début du printemps et à la fin de l’automne.
Ce sont les femelles qui piquent. Les moustiques se nourrissent du nectar des fleurs et des plantes, mais les femelles ont aussi besoin de sang pour obtenir les protéines nécessaires à la maturation de leurs œufs, qu’elles peuvent pondre jusqu’à 300 à la fois ! En fonction des espèces, les femelles moustiques se nourrissent de sang animal ou humain. Pour cela, elles plantent leurs stylets dans les vaisseaux sanguins et injectent de la salive contenant un anesthésiant et un anticoagulant pour faciliter le flux sanguin. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les moustiques ne meurent pas après avoir piqué !
C’est l’odeur de notre sueur ! Le moustique détecte la sueur grâce à son odorat à près de 50 mètres. Il est particulièrement attiré par le dioxyde de carbone rejeté quand nous transpirons et par certaines molécules présentes dans la sueur. Certaines personnes dégagent plus de CO2 et ont donc plus de risques d’être piquées, comme :
Tout d’abord, il est important de réduire les habitats favoris des moustiques autour de votre maison. Les moustiques pondent leurs œufs dans l’eau stagnante, alors assurez-vous de vider régulièrement les pots de fleurs, les gouttières, et les récupérateurs d’eau.
À Boréal des tout petits, le coordinateur du projet CPE forêt, Mathieu Lambert, est en cours d’expérimentation de lampes anti-moustiques fonctionnant sur batterie, utilisées lors des sorties en forêt.
Il existe également des répulsifs contenant de l’huile de citronnelle, de l’huile d’eucalyptus et de l’huile de géranium, qui sont particulièrement efficaces. Mais il est important de suivre les instructions d’utilisation et de ne pas utiliser de répulsifs pour enfants sur les bébés de moins de 2 mois.
Enfin, pensez à porter des vêtements protecteurs lorsque vous êtes à l’extérieur pendant les heures où les moustiques sont les plus actifs, au crépuscule et à l’aube. Les vêtements de couleur claire, longs et amples, ainsi que les chaussettes et les chaussures fermées, sont les plus efficaces.
Comme les abeilles, les moustiques contribuent à la pollinisation. Certaines plantes dépendent même exclusivement d’eux pour se reproduire ! En plus de cela, les moustiques et leurs larves sont une source de nourriture pour de nombreux animaux comme les poissons, les oiseaux, les chauves-souris et d’autres insectes. Ils sont donc essentiels à l’équilibre de la chaîne alimentaire.
Un fossile de moustique vieux de 100 millions d’années nous a permis de savoir que les moustiques existaient déjà au temps des dinosaures ! C’est d’ailleurs au Canada qu’a été découvert le deuxième plus ancien fossile de moustique. Il est préservé dans un fragment d’ambre du sud de l’Alberta datant de 76,5 à 79,5 millions d’années.
Leur rôle est finalement essentiel, et ce depuis des milliers d’années. Nous nous adaptons donc pour les laisser jouer leur rôle dans la nature. Après tout, ils ne sont présents qu’une petite partie de l’année.
Vous avez bien lu, la forêt de Boréal accueille davantage d’enfants cet été. Eh oui, en plus des camps d’été, Place des tout-petits s’est déplacée à Boréal des tout-petits car des travaux ont actuellement lieu à la Place des Arts du Grand Sudbury.
Cela présente des avantages incontestables pour les enfants qui bénéficient de sorties plus fréquentes grâce au programme CPE forêt qui est mis en place sur leur emplacement temporaire.
Nous avons l’avantage de posséder un espace vaste à Boréal des tout-petits, pour le plus grand bonheur des enfants, et on y retrouve :
Les enfants de Place des tout-petits sont heureux de bénéficier de l’espace en forêt et partager avec leurs amis de Boréal des tout-petits. Les travaux sont donc une bonne occasion pour eux de s’offrir ces moments-ci.
C’est la fin de la recherche-action et, à la suite d’une réunion avec les membres de la recherche, nous allons bientôt publier le rapport de recherche. Il est, à l’heure actuelle, en cours de finalisation.
Une fois publié, il y aura une mobilisation des connaissances. Elle aura lieu sous la forme d’un webinaire qui présentera une synthèse en mode infographie de la recherche-action qui a été menée.
La suite du projet CPE forêt sera de se concentrer sur l’accompagnement des autres centres de petite enfance pour le développement des programmations plein air.
Nous avons hâte de voir les enfants des autres centres bénéficier des avantages de la pédagogie plein air !
Nos partenaires de projet : PLAYLearnThink, Collège Boréal, Centre Louis Riel; nos partenaires de recherche : Centre d’innovation sociale pour l’enfant et la famille et notre bailleur de fonds : Emploi et Développement social Canada.