publié le vendredi 14 avril 2023
par Aline Fablet dans Blogue
Sous cette thématique à s’en remplir les oreilles, un monstre est à l’écoute de toutes les fréquences imaginables. Il s’échappe du Slag-Lab, incapable de résister aux vibrations qui proviennent des artistes d’un festival, au loin. Il tend l’oreille ; et repère la source de la musique.
Il se dirige donc vers un édifice couleur cuivre au centre-ville. Les vibrations sont de plus en plus fortes. Ses oreilles en forme de sirènes le mènent vers les portes, où il partira à la découverte des meilleurs artistes émergents de la région…
La Nuit émergente est de retour pour une deuxième édition à la Place des Arts du Grand Sudbury! Cette année, le festival s’étend sur deux soirs : Face A et Face B. La Slague est également fière de collaborer avec le Conseil scolaire du Grand Nord afin de faire rayonner le talent de jeunes musiciens pour une édition bien spéciale de Radio-Chaud 2023!
L’aventure commence le jeudi 18 mai 2023, avec la grande finale de Radio-Chaud 2023 à l’Université Laurentienne.
La Slague est fière de collaborer avec le Conseil scolaire du Grand Nord afin d’offrir aux jeunes la chance de rencontrer Étienne Fletcher, un des artistes en vedette à La 9e Nuit émergente, qui donnera des ateliers aux jeunes musiciens pendant la semaine de Radio-Chaud!
Prochain arrêt? La 9e Nuit émergente : Face A, qui se tiendra le vendredi 19 mai, 2023 à la Place des Arts. Le festival marque son coup d’envoi avec un mémorable plateau double : McLean, suivi d’Étienne Fletcher. Si la Slague les réunit, c’est pour l’art des compositions amples et prenantes, créatrices de moments habitables, porteuses de paroles qui font ressentir la vie. Arrivez tôt! Nous vous réservons une petite surprise au Bistro à partir de 17 h!
Enfin, l’apothéose du festival sera La 9e Nuit émergente : Face B, soit le grand spectacle du samedi 20 mai à la Place des Arts. Depuis 10 ans la Nuit émergente déploie à Sudbury sa formule comme nulle autre, qui marie l’ambiance relaxante d’un festival d’été avec l’ambiance excitante d’une foire professionnelle. Voici une première annonce des artistes qui seront de la partie pour La 9e Nuit émergente Face B : Joly, Marc-André Labelle, Martine Fortin, Cayenne, Kimya, et Rosie Valland!
Restez à l’affût! Nous ferons d’autres révélations d’artistes dans les semaines à venir!
Deux maîtres de la musicalité se font écho. La 9e Nuit émergente marque son coup d’envoi avec un mémorable plateau double : McLean, suivi d’Étienne Fletcher. Si la Slague les réunit, c’est pour l’art des compositions amples et prenantes, créatrices de moments habitables, porteuses de paroles qui font ressentir la vie. McLean, le Sudburois, impressionne dans une prestation en toute intimité, accompagné de sa guitare classique et d’une choriste. Étienne Fletcher, le Fransaskois, s’entoure de trois musiciens. Leur voyage mènera loin, jusqu’aux pays qui vivifient.
Une seule matière sonore pour sculpter une chanson, c’est trop peu pour Mclean. Maestro d’une pop progressive foisonnante, il enchaîne les modulations captivantes comme le Petit Prince enchaîne les beautés de soleil couchant. L’acoustique, l’électrique et l’électronique forment un tout organique pour porter des paroles d’homme de plume. L’effet est onirique, un brin psychédélique. Simon Jutras est un gars de Sudbury, mais là comme ailleurs, il n’y en a pas deux comme lui.
C’est du rock alternatif d’auteur-compositeur mené de main de maître. C’est feutré, mais expansif. C’est léché, mais senti. C’est un luisant alliage d’énergie vivifiante et de douceur introspective. Des arrangements enjôleurs ouvrent la porte du for intérieur, puis des paroles mémorables s’y insinuent tour à tour. C’est une musique métropolitaine, solide et satinée comme un meuble verni astiqué sous le ciel fransaskois. On veut ça chez soi.
Photo: Little Jack Film
Fais tes choix parmi une dizaine de concerts et trace ta voie parmi les plateaux divers. À chaque tournant, tu pourrais tomber sur (et pour) ta nouvelle coqueluche. Depuis 10 ans la Nuit émergente déploie à Sudbury sa formule comme nulle autre, qui marie l’ambiance relaxante d’un festival d’été avec l’ambiance excitante d’une foire professionnelle. Cette année, la Place des Arts sera notre carré de sable tout neuf. Viens jouer avec nous!
Voici la programmation :
Ce qui frappe d’abord, c’est la voix, distinctive et fascinante : une voix d’enfant, de femme, d’homme et d’ange à la fois. Ce qui viendra frapper bientôt, c’est les déplacements tectoniques au fil de ces compositions à masses articulées, voisines du rock progressif, qui y prennent une dimension cinématographique. Marc-Antoine Joly dit vouloir susciter l’écoute active, donc il y met ce qu’il y faut. Ancien d’Akoufen, routier du milieu musical, gars de Hawkesbury, il a le pedigree.
Photo: Mylène Desbiens
Voici une musique faite non pas de mélodies et de rythmes, mais de sons et de textures. C’est la voix du bruit, l’imagination de l’installation, la magie du collage et l’effet est étonnamment agréable. On comprend du coup que les sons, comme la musique, peuvent caresser le cœur, soigner le cerveau et allumer l’humain. Originaire de l’Outaouais ontarien, ancien du groupe Pandaléon, Marc-André Labelle est un bachelier en musiques numériques de l’Université de Montréal.
Photo: Julien Lavoie
Elle semble être née pour son art de la chanson un brin jazzée. Sa voix assurée, nette et claire, convainc et conquiert comme une évidence. Sa plume de parolière, tout aussi adroite, dépose des phrasés veloutés sur des mélodies élégantes. Ses compositions sont porteuses d’introspections et de réflexions qui respirent l’air du temps et la finesse d’esprit. Martine Fortin vient de Sudbury, mais ses origines sont au pays du talent.
Photo : Bennett Malcolmson
Musicalement, c’est éclectique : tous les grands genres y passent en y gagnant une allure un peu décapante. Mais assister à ce tour de chant, c’est surtout croiser une personnalité. Ses chansons sont des exutoires exploratoires qui cherchent à incarner autant qu’à exprimer. Au menu : inquiétude millénariale, recherche identitaire, orientation sexuelle. Elle s’est nommée Cayenne pour le piquant, bien sûr, mais le goût fort dont Stéphanie Bouchard-Tremblay se réclame est celui de la Basse-Côte-Nord.
Photo : Alexandre Veilleux
On se sent un peu plus citoyen du monde quand un slammeur d’origine congolaise fait débouler des mots nouveaux sur des soucis d’ici. Les origines, la famille, la langue maternelle sont redevenues des valeurs pour lui après un temps d’adolescence où elles se sont éclipsées. S’ancrer en soi pour entrer dans le monde, c’est une puissance commune à toutes les cultures. Des énergies musicales nouvelles émergent à Ottawa et Kimya est de ceux qui le prouvent.
Sa voix, ses claviers, ses guitares ont la magie des ambiances enveloppantes, lumineuses, doucement grandioses. Sa pop alternative parée de couleurs électroniques accrocheuses sait manier les moyens contemporains. Au fil de l’écoute s’affirme une lucidité, une maturité honnêtement gagnée à l’orée de la trentaine. C’est venu du cheminement d’une artiste intègre. Le son est métropolitain, mais la fille de la Montérégie habite en campagne pour voisiner à ses heures la paix intérieure.
Photo : Gaëlle Leroyer
La passe Toutte su’l’ piton vous donne accès à toutes les performances, toutes les salles et toute l’excitation de La 9e Nuit émergente, à prix réduit en plus! En plus, ça a le mérite d’être clair et net : c’est la passe pour tout, qui passe partout, qui vaut le coup!
Questions?
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