Brun, la couleur de l'amour

Arrivé à Montréal via la Pologne à l’âge de trois ans, le moins qu’on puisse dire, c’est que Bernard Adamus s’est parfaitement intégré à sa ville d’adoption. Grandement influencé par le blues, il se produit d’abord en faisant des reprises de cette musique touchante et vraie, pour ensuite inscrire cette sensibilité musicale dans ses propres textes, en français.

C’est ainsi que naît son premier projet, « le Révérend », qu’il prolonge bientôt dans son album « Brun », paru au printemps de 2009. Cet album touche autant qu’il divertit, et fait voir Bernard Adamus comme le chaînon manquant entre Plume Latraverse, Lucien Francoeur période Aut’Chose et Séba de Gatineau.

Salué par la critique, l’artiste se voit aussi récompensé par le Festival de la chanson de Petite-Vallée, qui lui remet 6 de ses 10 prix. Puis, en octobre 2009, c’est au tour de la SOCAN de lui remettre le prix Écho de la chanson, pour sa pièce « La question à 100 piasses ». Finalement, en 2010 il est couronné le grand gagnant des Francouvertes.

https://youtu.be/QsIRzOwzrmg

Le FestiBlues international de Montréal confirmerait son talent en lui conférant le premier prix, dont une place sur la scène principale en 2010, qui lui vaudra aussi une invitation en France, au prestigieux festival Blues sur Seine 2009.

Adamus est un personnage unique dans le paysage musical actuel : un amour véritable pour le blues, le folk et le country, une verve sans pareil et une solide maîtrise des genres. Il prouve qu’il est possible de faire du blues authentique, en français d’ici.

https://youtu.be/B61pW6LXAvw

L’orchestre atypique au confluent du blues du Delta et de la Main que dirige Bernard Adamus, à la guitare et au dobro, met aussi en scène Benoît Paradis au trombone; Éric Villeneuve, à l’étrange batterie; Taï Nguyen à la guitare et au banjo, et Sylvain Delisle, à la contrebasse.

« Brun » le premier CD de Bernard ADAMUS reçoit un très chaleureux accueil. Adamus puise ses inspirations dans le vieux blues américain, le Montréal du quotidien, le gospel, l’amour, le country et le lyrisme québécois. Passant du jeu de 5 musiciens à l’a cappella d’un seul trait, la formation offre un spectacle intense, sensible et drôle à la fois. Rappelant les Jugs bands des années 40 et Fred McDowell, faisant tantôt des clins d’œil à Plume ou à Gatineau, on passe un très joyeux moment en chanson au contenu à la fois universel et très personnel.

 

Lisa Leblanc, en première partie

Originaire de Rosaireville, un village de 42 habitants au Nouveau-Brunswick, Lisa LeBlanc fait dans le folk sans dentelles. Cette jeune de 20 ans a déjà partagée la scène avec des artistes tel que Michel Rivard, Offenbach, Edith Butler et 1755, et a remporté le Gala de la chanson de Caraquet, dans la catégorie auteur-compositeur-interprète. Elle est une Acadienne qui roule ses « r », qui aime se moquer d’elle-même, qui écrit des textes sans froufrous et qui ne veut pas chanter des chansons fi-filles.

En septembre 2010, l’inévitable arrive : avec des tounes touchantes et tordantes comme « Câlisse-moi là » et « Je t’écris une chanson d’amour » Lisa LeBlanc charme le jury par son authenticité et remporte la grande finale du Festival international de Granby, en plus de rafler presque la moitié des prix remis lors de la grande finale !

Elle dit que son idole est Bernard Adamus. Ça sera la première fois qu’ils se rencontrent et qu’ils partagent la scène. Lisa LeBlanc travaille présentement son premier album.

https://youtu.be/3DE5wM8FA2U

Canailles, en aft’heure

Le groupe cajun-bluegrass-sale Canailles montera le même soir à la Townehouse Tavern suite au spectacle d’Adamus vers 23 h à la Townehouse Tavern (206, rue Elgin) à deux portes du Little Montreal. Le coût d’entrée est de 5$ à la porte. Aucun billet ne sera vendu d’avance. L’âge de la majorité est requis pour entrer. Plus d’info.