publié le mercredi 20 décembre 2023
par Cécilia Rodriguez-Beaudoin dans Blogue
Ces actions sont les piliers du premier atelier d’Artmignons.
Les petites mains se mettent à la tâche. Le but? Construire la tête d’une marionnette à tige. Le son du papier journal qui se déchire domine. Les têtes des marionnettes commencent à prendre forme ; les mains manipulent le papier afin de façonner ce premier élément du personnage.
Un premier participant montre sa création avec exploit. La tête de sa marionnette, ornée de deux cornes et d’un petit museau, commence à prendre forme.
Pédagogue et artiste par excellence, Pandora guide doucement, mais fermement cette première séance afin d’aider les participants à donner naissance à de tout nouveaux personnages à base de papier journal et de ruban gommé.
Une troisième création émerge, équipe d’une trompe impressionnante, et de deux oreilles à la Mickey Mouse.
Ces petites créatures, en ruban gommé et papier journal, ont déjà leur propre vie et le pouvoir de décider comment elles seront façonnées.
De nouvelles créatures émergent des montagnes de papier journal. Elles ont des pattes, des trompes et des oreilles de formes diverses.
Finalement, on collera le bâton en bois qui deviendra le corps du personnage.
Le papier journal est l’ingrédient de base du papier mâché, qui servira à donner forme à la marionnette.
« Écoutez le papier! » déclare Pandora, en expliquant que le papier a également sa propre vie, venant de l’arbre qui a été coupé pour le créer.
En suivant le grain naturel du papier, il est possible de le déchirer en petites bandes égales.
Les bandes sont ensuite rassemblées dans un petit nid au milieu de chaque table.
On distribue ensuite un petit bocal avec de l’eau et une tasse de farine ; c’est le temps de créer la pâte pour le papier mâché.
« Utilisez votre doigt index et votre doigt majeur comme outil de base » explique Pandora.
Elle démontre ensuite la technique afin de tremper les bandes de papier dans la pâte pour ensuite enlever l’excès de pâte pour chaque bande.
Les mains s’attardent à la tâche, recouvrant lentement les têtes des marionnettes de bandes de papier trempe.
Après avoir recouvert la tête de sa marionnette d’une première couche, on doit examiner la tête du haut, du bas et des deux côtés afin de s’assurer que toute la surface soit couverte de papier.
Ensuite, on doit bien aplatir le papier sur la marionnette. Une fois qu’elle sera sèche, on ne pourra plus manipuler le papier mâché.
Les dernières retouches terminées, les marionnettes sont mises à sécher.
Le silence règne dans La Zone jeunesse.
Pandora entame un processus méditatif avec les participants. Le but? Déterminer les couleurs des marionnettes.
On ferme les yeux et, avec les mains, on explore toutes les facettes des petits personnages de papier mâché. À l’aide du touché, on détermine la palette de couleurs qui sera utilisée afin de donner vie à la marionnette.
C’est ensuite le temps de faire une esquisse qui servira de guide pendant l’étape de la peinture.
Jaune, orange, bleu, vert, rouge et violet.
Des bols de peinture sont placés sur chacune des tables dans la salle. Les instructions de Pandora sont claires ; on doit utiliser les couleurs exactement dans cet ordre afin de s’assurer qu’elles ne se mélangent pas.
Chaque coup de pinceau donne vie à ces nouveaux personnages aussi uniques que colorés.
La marionnette sera ensuite mise à sécher jusqu’à la prochaine session.
Les têtes des marionnettes sont maintenant sèches.
Aujourd’hui on va les habiller. Pandora place des morceaux de tissu de divers patrons et couleurs sur le sol.
« Allez-y avec votre premier élan! » exclame-t-elle. Les participants sont appelés, un par un, à venir chercher un morceau de tissu qui deviendra l’habit de leur marionnette. Ils n’ont que quelques secondes pour choisir cet habit.
« Placez votre tissu en forme de diamant », explique Pandora. Elle démontre ensuite comment couper un tout petit trou au bout du tissu afin d’y insérer la marionnette. Le bâton qui sert de corps à la marionnette sera ensuite placé entre les deux couches de tissu.
On utilisera ensuite deux élastiques afin de fixer le tissu au bâton en bois.
« Soyez patients », dit Pandora. Cette étape n’est pas facile, et plusieurs essais seront nécessaires avant de réussir.
Chaque participant s’attarde à la tâche. Plusieurs mains sont nécessaires. Pendant qu’une personne tient la marionnette, l’autre fixe le bout de tissu au bâton en bois.
Petit à petit, chaque marionnette affirme son style. Certaines d’entre elles affichent des patrons très colorés, tandis que d’autres sont vêtues d’un tissu d’une seule couleur.
La dernière étape ; fixer deux autres bâtons en bois qui deviendront les bras des marionnettes. Avec fébrilité, les participants commencent à voir le résultat final de leur travail des quatre dernières semaines.
Afin de donner un petit avant-goût de la phase d’animation, les marionnettes sont invitées à défiler devant tout le monde pour se présenter. Une par une, elles passent rapidement devant leur public pour prendre la scène une première fois.
Certains sont timides, d’autres sont très assurés. Les marionnettes ont déjà une personnalité.
Vous voulez devenir marionnettiste avec votre enfant? Ça tombe bien, la première phase de création de marionnettes se répétera en janvier! Offrez à votre enfant la joie de façonner sa propre marionnette pour ensuite apprendre à l’animer.
Venez développer un lien riche et spécial avec votre enfant dans la belle ambiance de collaboration et d’imagination qu’est l’art de la marionnette.
La merveilleuse artiste éducatrice Pandora Topp vous guidera dans l’aventure d’une formation qui fera de vous et de votre enfant un vrai petit duo dynamique.
Cette formation familiale en onze séances aura lieu les samedis de 9 h30 à 12 h  dans La Zone au niveau 2 de notre magnifique édifice culturel : la Place des Arts, du début de janvier au début mai.
La participation du parent est requise à chaque séance. Ce n’est pas une activité où vous pouvez simplement déposer votre enfant. Au contraire, c’est comme suivre un cours dans une école d’art. Vous allez vous amuser, mais vous devez vouloir apprendre.
Les activités de l’atelier et les communications s’y rapportant sont entièrement en français.
Une collation est fournie aux participants.
Afin de donner l’opportunité à un plus grand nombre de familles de profiter de cette initiative, nous allons répéter la phase 1 (soit les trois premières sessions) en janvier 2023. Les deux groupes seront ensuite fusionnés pour les phases 2 et 3.
Voici l’horaire pour la nouvelle cohorte :
Groupe 1B
Janvier – fabrication
Les samedis 20 janvier, 27 janvier et 3 février
Groupes 1A et 1B ensemble
Février – animation
Les samedis 17 février, 24 février et 2 mars
Notez bien qu’il y aura une pause après la session du 2 mars 2024, pour ensuite reprendre le 6 avril 2024.
Avril – improvisation et tournage
Les samedis 6, 13, 20 et 27 avril
Samedi 4 mai – fête de visionnement et célébration!
Le Carrefour francophone a une politique de tarification solidaire pour ses activités artistiques. Elle permet à chacun de payer un montant qui reflète sa situation financière ou son appréciation particulière d’un événement.
N.B. Ces montants sont pour la paire parent-enfant :
Montant bienveillant : 600 $
(54,50Â $ par atelier de 2Â heures)
Choisir le montant bienveillant, c’est offrir un appui spécial à la belle initiative qu’est Artmignons ou au travail du Carrefour francophone en général. Merci de croire à l’importance de notre œuvre!
Montant « simple de même » : 400 $Â
(36,40Â $ par atelier de 2Â heures)
Choisir le montant « simple de même », c’est payer Artmignons au prix général. Merci beaucoup de vous joindre à nous!
Montant « pas d’stress » : 200 $
(18Â $ par atelier de 2Â heures)
Choisir le montant « pas d’stress », c’est se donner le droit de prendre part à une activité prisée malgré une situation financière qui dicterait le contraire.
Si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez pas à communiquer avec Janelle Dutrisac, la coordinatrice de l’activité au jdutrisac@carrefour.ca ou 705-675-6493 poste 1119.