Un EP et deux albums en poche, l’auteur-compositeur-interprète Edouard Landry nous revient en force avec un nouvel album intitulé L’escalade. C’est dans le cadre du spectacle présenté ce vendredi par la Slague qu’Edouard Landry fera le lancement de cet opus tant attendu à Sudbury. Entretien avec ce talentueux artiste.

 

Pourquoi as-tu choisi L’escalade comme nom d’album?

Le spectacle de Mario Jean à Sudbury. Il a parlé de son escalade du mont Kilimandjaro et a fait le lien entre cette aventure et celle d’élever une famille -l’énergie, le temps que ça prend pour grimper. Une fois rendu au sommet, tout est beau. En descendant ça passe trop vite et on peut se rendre compte qu’on aurait dû bien regarder pendant l’escalade, quand on en avait le temps.

Son spectacle a inspiré de façon directe cette chanson, et de façon indirecte la structure de l’album. La chanson titre pose une série de questions, et je réponds à ces questions tout au long de l’album. Je vois donc ça comme un album concept.

Si tu avais à définir ton album en deux mots, lesquels choisirais-tu?

Passé. Avenir.

Ta chanson préférée sur ton dernier album? Pourquoi?

L’effet miroir. La chanson est pleine d’énergie et c’est une bonne introduction à la Face B de l’album. C’est le point tournant, l’histoire de l’album. Elle est chantée en duo avec Amélie Lefebvre.

Quel est l’aspect de cet album dont tu es le plus fier?

Mon ouverture. J’ai laissé entrer d’autres artistes, notamment Anique Granger à la révision de textes et Amélie Lefebvre à la voix. Anique m’a encouragé de creuser, d’aller plus loin avec les images et les messages. Ses questions étaient parfois tough mais le résultat est indéniable. L’impact qu’a eu Anique se ressent partout sur l’album.

Amélie Lefebvre joue aussi un grand rôle sur l’album. Elle chante le rôle de l’épouse tout au long de l’album. Les moments où elle chante solo sont parmi les plus beaux moments de l’album.

Quelle est ta chanson préférée de ton répertoire à jouer live? Pourquoi?

J’aime jouer « Vers Chicago » live. Ça me fait penser à ma famille et à nos aventures. Ça me fait aussi penser à ma propre enfance. La guitare sèche et harmonica ont bercé ma jeunesse.

Est-ce que c’est vraiment cool d’avoir son fils dans son band?

Absolument. J’aime ça intégrer la famille quand je peux dans mes projets. C’est une bonne façon de montrer qu’on peut entreprendre des projets, de poursuivre et de réaliser nos rêves. Que tout est possible. À cet égard, j’aime surtout voir ma famille évoluer dans leurs propres projets, que ce soit des projets musicaux, de théâtre et de photo.

Ta plus récente découverte musicale?

C’est souvent les plus récents spectacles présentés en ville : les spectacles de la Slague, les festivals. Saratoga, Sarah Toussaint-Léveillé – ce sont deux albums qu’on joue souvent.

Je dirais qu’en général je suis en pleine découverte de l’univers Country. Je dois admettre que j’ai souvent évité le Country par le passé…

Ton coup de coeur du moment?

À ce moment précis, c’est Bob Dylan. Je dirais que je passe une phase Dylan aux 2 ans ! Haha.

Pendant l’enregistrement de l’album, mon focus était sur la musique de Willie Nelson, Bruce Springsteen, Neil Young, Johnny Cash (et oui, Dylan aussi). J’ai aussi lu leurs biographies ! Mention spéciale aux autres chanteurs country tels que Chris Stapleton et Sturgill Simpson (qui n’ont pas d’autobiographies à ce que je sache).

Si tu pouvais raviver un(e) seul(e) artiste, ce serait qui?

Ma première réaction c’est John Lennon. Il était en pleine relance de carrière en décembre, 1980. J’imagine qu’il avait plein de choses à nous raconter.

Ce dont tu as le plus hâte à ton lancement d’album?

J’ai hâte de voir la réaction de mes proches. Je crois que l’histoire que je raconte est universelle, et j’espère qu’ils pourront se reconnaître là-dedans.

 

Le spectacle aura lieu le 17 novembre 2017 au Moose Lodge, à Sudbury. Le spectacle commence 19h.