Quel hiver d’enfer. Notre murale sur Ste-Anne ne l’a pas aimé non plus. On tient à être francs avec vous, donc regardez bien:

Qu’est-ce qui s’est passé? La technique que nous avons employé est la même qu’utilise d’autres professionnels de murale, mais elle n’avait jamais été testée à si grande échelle dans des conditions aussi nordiques. On a décidé de s’essayer quand même, on a beaucoup appris, et on se prépare à rendre le tout encore meilleur dans les semaines à venir.

Qu’est-ce qu’on va faire? On a plus d’un tour dans notre sac. Votre amour et votre appui nous nourrissent comme toujours (on a même réussi à convertir 34% de nos détracteurs en amateurs). On a consulté d’autres groupes de murale d’Amérique du Nord et d’Europe qui ont travaillé dans des conditions hivernales folles (comme Philadelphie et Asheville, pour ne nommer que ceux-là), et on a trouvé l’ingrédient manquant pour créer des murales pratiquement indestructibles. C’est un vernis protecteur complètement malade qui protège et solidifie la murale. Andrew a visité l’usine qui produit ce vernis miracle en Californie la semaine dernière et nous en a envoyé une couple de cinq gallons à Sudbury. On vient de les recevoir et on s’apprête à faire des tests au cours des prochaines semaines, pour ensuite réparer la murale (et peut-être même y ajouter un peu de couleur! shh!) à l’intérieur du prochain mois.

Pourquoi on fait ça? Parce que faire des erreurs, ça fait parti de grandir, et ça c’est une leçon en soi. C’est aussi dans la nature de tout bon Sudburois de se planter solide au moins une fois (on a checké la page Wikipédia). Et aussi, les murales de l’an dernier ne sont que la pointe de l’iceberg des projets qu’on vous réserve cette année.

Donc gardez les yeux ouverts, et merci de votre appui!